Quels sont les moyens de paiement les plus utilisés en France ?
Les moyens de paiement ont connu de nombreuses évolutions ces dernières années. Grâce aux nouvelles technologies qui ont fait naître de nouvelles fonctionnalités (paiement mobile par carte ou via son mobile, portefeuilles électroniques, virements instantanés, cartes virtuelles…). Mais également avec l’évolution des habitudes de consommation avec l’essor du e-commerce qui a, par exemple, favorisé les paiements par carte bancaire.
Dans tous les cas, cette évolution des moyens de paiements à permis aux utilisateurs de pouvoir payer toujours plus facilement, plus rapidement et de manière plus sécurisée. Mais quels sont les moyens de paiement les plus utilisés en France ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ? On s’est penché sur le sujet.
Mis à jour le 21 mai 2024
Il existe désormais deux applications mobiles. Sumeria, qui regroupe tous les services bancaires historiques de Lydia (compte courant rémunéré, carte Visa, investissement, remboursements, cagnottes…) et une autre application, simplement appelée Lydia, pour ceux qui souhaitent utiliser uniquement les remboursements entre amis et les cagnottes en ligne.
Quels sont les différents moyens de paiement ?
Il existe de nombreux moyens de paiements mais seulement deux familles dans lesquelles les classer. D’un côté, on trouve les moyens de paiement fiduciaires qui regroupent les pièces de monnaie et les billets de banque. De l’autre, on va retrouver les moyens de paiement scripturaux (car ils nécessitent des écritures sur des comptes) et qui vont regrouper les cartes bancaires, les chèques, les virements et prélèvements…
La principale différence entre les deux est qu’un paiement en monnaie scripturale fait intervenir des prestataires intermédiaires : les banques du payeur et du bénéficiaire en toute logique, mais également des gestionnaires de systèmes de moyens de paiement (comme Visa et Mastercard, pour les cartes bancaires par exemple).
Ainsi le payeur paie le bénéficiaire via le moyen de paiement de son choix mais ce sont les prestataires qui effectuent le vrai transfert de valeurs via le règlement interbancaire. La banque du payeur inscrit la somme payée au débit du compte du payeur tandis que la banque du bénéficiaire inscrit la même somme au crédit du compte du bénéficiaire.
Pour les moyens de paiement fiduciaires, c’est plus simple : le payeur transfère de la valeur directement au bénéficiaire via un billet ou des pièces de monnaie. Et la valeur du billet ou de la pièce, la confiance (fiducia en latin, d’où le nom) dans la valeur de ce billet, est garantie par des organismes centralisateurs. Dans le cas des billets de banque et des pièces de monnaie en euros, en France, c’est la BCE et la Banque de France. Et c’est ce qui fait que l’on accepte de céder son vélo contre un billet de 100 € et non pas contre un billet de Monopoly. Même si ce sont tous les deux des bouts de papier avec « 100 » écrit dessus.
Le moyen de paiement le plus ancien : les espèces
Puisque l’on parle de billets et de pièces, commençons par les espèces. Moyen de paiement presque vieux comme le monde, les espèces en tant que moyen de paiement connaissent un fort recul depuis presque dix ans. En cause, une évolution des habitudes de consommation avec l’essor du e-commerce (le paiement en liquide est impossible sur Internet) ainsi que la concurrence de plus en plus acharnée des autres moyens de paiement, notamment la carte bancaire.
Pour autant, ce serait une erreur d’enterrer les espèces trop vite. Selon une enquête de la Banque Centrale Européenne, elles représentaient encore en 2022 50 % des paiements en point de vente, la plupart du temps pour des achats de faible montant. Une baisse de 7 points par rapport à 2019 et le début de la pandémie, certes, mais une dégradation beaucoup moins forte dans les autres pays de la zone euro où l’utilisation des espèces a en moyenne baissé de 14 points. Comme quoi, la crise sanitaire n’a finalement eu qu’un impact modéré sur les habitudes de paiement en espèces en France.
Et chez Sumeria ?
Avec Sumeria, vous avez encore moins besoin d’utiliser des espèces. Pour vos remboursements, en tout cas. Il suffit simplement du numéro de téléphone de la personne que vous souhaitez payer pour lui transférer la somme instantanément et gratuitement. Et si vous avez besoin d’espèces, avec le compte courant Sumeria, vous pouvez retirer dans le monde entier sans frais supplémentaires grâce à la carte Visa Sumeria.
Le moyen de paiement incontournable : la carte bancaire
Si les espèces sont en perte de vitesse malgré une belle résistance, la carte bancaire confirme, elle, son statut de moyen de paiement préféré des consommateurs et des commerçants en France. Pratique, simple à utiliser, acceptée dans l’immense majorité des magasins et des sites de e-commerce, comment pourrait-il en être autrement ?
Car au fil des années, la carte bancaire n’a cessé de se réinventer au point de devenir incontournable :
- On peut désormais payer dès 1 € en carte bancaire dans de nombreux magasins ;
- On peut régler en sans contact avec sa carte bancaire ;
- Le plafond de paiement en sans contact a été relevé de 30 à 50 ans depuis 2020 ;
- Les wallets comme Apple Pay permettent de numériser sa carte bancaire et de régler simplement avec son smartphone ;
- Elle est offerte lors de l’ouverture d’un compte courant chez certains établissements bancaires ;
- Grâce aux cartes virtuelles, il est possible de payer en ligne en toute sécurité, sans révéler le numéro de sa carte…
Grâce à tous ces avantages, la carte bancaire représente, en 2022, plus de 50 % des paiements en France avec 14 Mds de paiements pour un total de 565 Mds d’€.
Et chez Sumeria ?
En ouvrant un compte courant chez Sumeria, vous bénéficiez d’une carte Visa gratuite et sans conditions d’utilisation. Elle vous permet de payer et de retirer dans le monde entier sans frais, elle est compatible avec Apple Pay, Samsung Pay et Google Pay et vous bénéficiez de cartes virtuelles pour vos achats en ligne.
Le virement, le mastodonte des moyens de paiement
Il ne fait pas de vague, on entend assez peu parler de lui. Pourtant, c’est lui le vrai poids lourd du paiement : il s’agit du virement. En France, en 2021, les virements représentaient « seulement » 17 % des transactions. En termes de valeur, par contre, le montant atteint le chiffre colossal de 37 523 milliards d’euros, soit 92 % des montant échangés !
Ces chiffres stratosphériques s’expliquent notamment par les VGM, les virements de gros montants, uniquement effectués par les professionnels et qui dépassent les 2 millions d’euros en moyenne par transaction. Pour les virements hors VGM, notamment ceux effectués par les particuliers, le montant moyen est d’environ 3 700 €.
À noter que les virements instantanés sont de plus en plus utilisés. Une hausse qui s’explique notamment par le fait que de plus en banque proposent ce service gratuitement alors qu’il était en général facturé 1 € auparavant. Ainsi, entre 2020 et 2021, le virement instantané a connu une croissance de 138% en volume et 85 % en valeur, avec un montant moyen passé de 249 à 467 €.
Et chez Sumeria ?
Avec le compte courant Sumeria, vous pouvez évidemment faire des virements : ils sont gratuits et instantanés. Vous bénéficiez également d’un IBAN français dédié à chacun de vos comptes pour gérer facilement tous vos prélèvements.
Le moyen de paiement en plein essor : le paiement mobile
De plus en plus perfectionnés, les smartphones sont devenus incontournables dans notre vie de tous les jours. Ce n’est donc pas une surprise de voir les paiements mobiles gagner en importance en France, ces dernières années, en particulier depuis la crise du Covid. Désormais, quasiment tous les smartphones disposent de la technologie NFC – nécessaire au paiement sans contact – et sont compatibles avec les services de wallet tels que Apple Pay, Google Pay ou encore Samsung Pay (en fonction de la marque du téléphone).
Le smartphone peut alors remplacer la carte physique pour le paiement sans contact en magasin et présente des avantages indéniables :
- Il suffit d’activer la carte de son choix dans son wallet et d’approcher son téléphone du terminal pour payer très simplement ;
- C’est très sécurisé grâce au déverrouillage du téléphone par reconnaissance faciale ;
- Le paiement n’est pas limité à 50 euros comme c’est le cas du paiement sans contact par carte ;
- Le paiement est instantané et la mise à jour du solde se fait en temps réel.
C’est pour toutes ces raisons que cette méthode de paiement pratique et sécurisée est de plus en plus proposée par les grandes banques comme Société Générale, BNP Paribas, Crédit Mutuel ou Crédit Agricole. Résultat : au premier semestre 2022, le nombre de paiements en sans contact mobile a bondi de 131,5 % pour atteindre les 330 millions de transactions avec 19 % des français qui ont utilisé le paiement mobile contre 17 % l’année précédente.
Et chez Sumeria ?
Le compte courant Sumeria offre la possibilité de payer en sans contact mobile grâce à la carte Visa Sumeria compatible avec Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay.
Le moyen de paiement en perte de vitesse : le chèque
Fortement concurrencé par les autres moyens de paiement et par l’essor des achats en ligne, fastidieux à traiter pour les commerçants et présentant le taux de fraude en valeur le plus élevé (0,072%), le chèque a vu son usage baisser de 31 % entre 2018 et 2020. Il ne représente plus que 3,4% des transactions en volume.
En 2020, il y a eu en France 1,2 milliard de paiements par chèque, pour une valeur totale de 614 milliards d’euros et un montant moyen 522 euros. Pourtant, c’est dans l’hexagone qu’il reste le plus utilisé, en comparaison avec le reste de l’Europe, puisque les trois quarts des chèques émis dans la zone euro sont français. Cocorico.
Et chez Sumeria ?
Chez Sumeria, il n’y a pas de chéquier proposé avec notre compte courant gratuit. Mais les moyens de paiement proposés restent nombreux avec la carte Visa, les virements gratuits et instantanés, le paiement mobile sans contact ou encore les cartes virtuelles.