Règle du 50/30/20, enveloppes… Quelles sont les meilleures méthodes pour gérer son budget ?
La gestion des finances personnelles est un sujet en vogue depuis quelques années. Instabilité économique et inflation, crise sanitaire liée au Covid, essor des fintechs et de leurs applications mobiles, popularisation de ce sujet sur les réseaux sociaux… Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir pris conscience de l’importance de mieux gérer son argent en ces périodes d’incertitude. Que ce soit pour atteindre ses objectifs d’épargne ou pour ne plus être à découvert.
Mais entre les nombreux auteurs et influenceurs ainsi que les diverses méthodes sur le sujet, difficile de s’y retrouver. Sumeria fait le point sur les meilleures méthodes pour mieux gérer son argent.
Mis à jour le 21 mai 2024
Il existe désormais deux applications mobiles. Sumeria, qui regroupe tous les services bancaires historiques de Lydia (compte courant rémunéré, carte Visa, investissement, remboursements, cagnottes…) et une autre application, simplement appelée Lydia, pour ceux qui souhaitent utiliser uniquement les remboursements entre amis et les cagnottes en ligne.
Qu’est-ce que la gestion de finances personnelles ?
On pourrait définir la gestion des finances personnelles comme la discipline qui englobe la planification des activités financières ainsi que la gestion des rentrées d’argent et des dépenses d’un individu ou d’une famille. L’objectif est ici de maximiser les ressources financières disponibles à travers divers moyens, tels que la budgétisation (le fait de cloisonner son argent en différents budgets), le changement des habitudes de consommation, l’épargne ou encore l’investissement.
Prenons l’exemple d’un foyer composé d’un couple avec deux enfants qui bénéficie de 4 000 € de revenus mensuels. Chaque mois, le foyer dépense :
- 2 000 € en charges fixes (loyer, factures, crédit, assurances, abonnement…) ;
- 1 500 € en dépenses courantes (courses, vêtements, essence…) ;
- 200 € en dépenses de loisirs (sorties, cadeaux…).
Et arrive finalement à 300 € à mettre de côté. En mettant en place une stratégie de gestion des finances personnelles, cette famille peut arriver à dépenser :
- 1 900 € en charges fixes ;
- 1 300 € en dépenses courantes ;
- 200 € en dépenses de loisirs.
Et arriver cette fois à mettre 600 € de côté. Un pécule qui pourra être placé sur un livret afin de se constituer une épargne de sécurité en cas de coup dur ou pour financer un projet comme un voyage. En clair, le but premier de la gestion des finances personnelles n’est pas tant de trouver de nouvelles sources de revenus mais plutôt d’optimiser celles dont on dispose déjà afin d’améliorer sa situation financière.
Cette volonté de mieux gérer ses finances personnelles s’inscrit dans une démarche plus globale de ce que l’on appelle l’éducation financière. Selon la définition du Conseil de l’OCDE de juin 2005, l’éducation financière est « le processus par lequel des consommateurs/investisseurs améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques financiers et acquièrent au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour :
- devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière ;
- faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause ;
- savoir où trouver une assistance financière ;
- prendre d’autres initiatives efficaces pour améliorer leur bien-être financier. »
Améliorer le bien-être financier, c’est bien là tout le sens des méthodes de gestion de budget.
Quelles sont les différentes méthodes de budgétisation ?
Il existe de nombreuses méthodes de budgétisation et de gestion des finances personnelles, quasiment toutes venant des États-Unis où l’on est beaucoup plus sensibilisé (et beaucoup moins pudique) sur les questions d’argent qu’en France. Et presque autant d’auteurs spécialisés sur le sujet.
Véritables coachs de vie outre-Atlantique, ces écrivains couvrent dans leurs livres de nombreux sujets – de la budgétisation à l’investissement en passant par la planification de la retraite – et tentent de s’adresser à tous les profils : ceux qui veulent atteindre leurs objectifs d’épargne, ceux qui veulent bénéficier d’un meilleur train de vie au quotidien mais également ceux qui veulent sortir de la spirale de l’endettement.
Parmi ces auteurs et leurs ouvrages, on peut citer Ramit Sethi et son best seller « Devenez riche », Elizabeth Warren, papesse de la méthode du 50/30/20 ou encore Thomas J. Stanley et son livre « The millionaire next door ; les surprenants secrets de riches américains » dans lequel il analyse le comportement et les méthodes de milliers d’américains fortunés afin de populariser leurs bonnes pratiques.
Mais les écrivains américains ne sont pas les seuls à avoir mis au point des méthodes de gestion de finances personnelles. On peut notamment citer :
- La méthode « Kakeibo » que l’on peut traduire littéralement par « livre de compte ». Le Kakeibo a été créé en 1904 par la première femme journaliste au Japon, Hani Motoko. Cette approche est basée sur la tenue d’un journal financier pour enregistrer et suivre ses revenus ainsi que ses dépenses. Cette méthode met l’accent sur la réflexion avant l’achat ainsi que sur la prise de conscience de ce que l’on gagne et de ce que l’on dépense chaque mois.
- La méthode des 52 semaines : une méthode on ne peut plus simple qui consiste à déposer une somme (sur une tirelire, un livret, ce que l’on veut) chaque semaine et de l’augmenter d’un euro à chaque fois. Par exemple : 1 € la première semaine, 2 € la deuxième semaine, 3 € la troisième et ainsi de suite jusqu’à un dernier versement de 52 €. Au bout du compte, cela permet de dégager un pécule de 1 378 € de manière indolore et presque sans y penser.
- La technique de l’attente est quant à elle une méthode basée sur la psychologie et la discipline plutôt que les techniques de budgétisation. Le principe : se forcer à prendre le temps de la réflexion avant chaque achat non-essentiel durant une période plus ou moins longue. Pour évaluer cette période d’attente, il y la règle du 1 %. Si l’achat en question représente une somme supérieure à 1 % de vos revenus mensuels ou annuels, il faut attendre au moins une journée pour réfléchir à la nécessité de l’achat en question. Autre variante : si un achat représente par exemple 10 % de vos revenus mensuels, alors il faut attendre une période équivalant à 10 % du mois avant de procéder à l’achat. Si vous gagnez 2000 € par mois par exemple, un achat à 200 € représente 10 % de vos revenus. Vous devrez donc attendre 10 % d’un mois, soit 3 jours, avant de vous décider.
En résumé, les méthodes de gestion de budget sont nombreuses (la liste évoquée plus haut n’est pas exhaustive) même si, selon nous, toutes ne sont pas forcément efficaces ou très élaborées. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en lumière trois méthodes qui nous paraissent les plus à même de vous permettre d’atteindre vos objectifs d’épargne : la règle du 50/30/20, la méthode des enveloppes et le « budget base zéro ».
C’est quoi la règle du 50/30/20 ?
Créée par Elizabeth Warren et sa fille Amelia Warren Tyagi dans leur livre « All Your Worth: The Ultimate Lifetime Money Plan » paru en 2006, la méthode du 50/30/20 est probablement l’une des méthodes de gestion de finances personnelles les plus reconnues. Elle repose sur un principe simple.
Principe de la méthode 50/30/20
La méthode du budget 50/30/20 consiste à réduire autant que possible ses dépenses afin de les « faire rentrer » dans trois catégories bien distinctes qui représentent chacune un pourcentage de ses revenus :
- 50% pour les besoins : ces dépenses incluent toutes les dépenses essentielles comme le loyer, les factures, les assurances et abonnement, les dépenses alimentaires ainsi que les frais de transport comme l’essence. Bref, toutes les dépenses nécessaires à la vie de tous les jours. L’idée est que ces dépenses essentielles ne doivent pas dépasser la moitié des revenus nets.
- 30% pour les envies : cette catégorie couvre les dépenses non essentielles mais qui permettent de se faire plaisir au quotidien comme les sorties au restaurant, les loisirs, les abonnements à des services de streaming ou encore les achats plaisir. C’est en général sur ce poste de dépenses que l’on peut le plus agir.
- 20% pour l’épargne et le remboursement des dettes : les 20% restants sont destinés à l’épargne, aux investissements ainsi qu’au remboursement des crédits éventuels. Cette catégorie particulièrement importante est celle qui va le plus déterminer son bien-être financier et doit donc être au centre de ses attentions.
Grâce à cette division des revenus – et en respectant cette répartition harmonieuse -, on bâtit sa gestion financière sur un cadre sain, équilibré et simple à suivre. Cela permet non seulement de garder un niveau de vie des plus corrects, sans devoir rogner sur toutes les dépenses « plaisir » mais également de se constituer une épargne sur le long terme.
Comment mettre en place une stratégie 50/30/20
Mettre en place une stratégie 50/30/20 est assez simple et se déroule en quatre étapes :
- Déterminer ses revenus : il faut d’abord calculer ses revenus mensuels nets après impôts, c’est sur ce montant qu’il faut baser la répartition 50/30/20 ;
- Catégoriser ses dépenses : il s’agit ensuite de passer en revue toutes ses dépenses et de les classer dans les trois catégories ;
- Évaluer et ajuster les dépenses : c’est peut-être la partie la plus contraignante puisqu’il s’agit de « faire rentrer ses dépenses » dans la répartition 50/30/20. Ainsi, si l’on dépasse dans une catégorie, il faut rechercher des moyens de réduire la facture. Par exemple, réduire les sorties au restaurant, renégocier ses abonnements ou changer de fournisseurs ou de banque ;
- Prioriser l’épargne : c’est le poste de dépense qui ne doit en aucun cas être rogné (et en même temps, il est rare qu’il dépasse les 20 % des revenus mensuels). Idéalement, mettez en place un virement automatique vers un compte d’épargne dès que vous recevez votre salaire afin de lui donner la priorité.
Avantages et inconvénients de la méthode 50/30/20
Le 50/30/20 est une méthode simple à mettre en place. Il n’y a que trois catégories où répartir son argent et cette clarté rend le 50/30/20 facile à comprendre et à appliquer, même pour les débutants en gestion financière. Ensuite, c’est une méthode flexible. Bien que les pourcentages soient fixes, on garde la liberté de choisir comment dépenser son argent au sein de chaque catégorie et comment réduire les coûts pour respecter l’équilibre. Enfin, c’est une méthode peu contraignante qui permet un juste équilibre entre dépenses incontournables, achats « plaisir » et objectifs financiers à long terme.
Le seul inconvénient de cette méthode va surtout concerner les personnes aux revenus variables puisque cette dernière repose sur la régularité et l’équilibre des dépenses mois après mois. Dans tous les cas de figure, Sumeria peut vous aider à mieux gérer vos finances personnelles grâce à la technique du 50/30/20 via le calculateur disponible sur notre site Internet. Essayez-le !
Qu’est-ce que la méthode des enveloppes ?
La méthode des enveloppes est une technique de budgétisation qui nous vient, elle aussi, des États-Unis et dont la philosophie est de contrôler ses dépenses en répartissant ses revenus dans différentes catégories et en favorisant l’utilisation d’argent liquide. L’idée est ainsi de ne dépenser que l’argent que l’on a pour éviter le surendettement et de favoriser la prise de conscience sur son rythme de dépenses.
Avec l’argent liquide, quand il n’y en a plus… Il n’y en a plus ! Pas de découvert possible. De la même manière, le fait de visualiser concrètement son argent sous la forme de billets aide à faire plus attention à ses dépenses. Forcément, lorsque l’on voit sa réserve d’argent fondre au fur et à mesure du mois, on réfléchit à deux fois avant de passer en caisse.
Principes de la méthode des enveloppes
La méthode des enveloppes repose sur la répartition de son budget en catégories de dépenses bien distinctes, dans des enveloppes. Oui, les mêmes que pour le courrier. Chaque enveloppe représente ainsi un budget bien distinct (courses, vêtements, sorties…) et un montant lui est alloué pour le mois. L’objectif est alors de ne pas dépenser plus que ce qui est disponible dans chaque enveloppe.
Lorsque l’on a dépensé tout l’argent d’une enveloppe, il faut attendre le prochain « cycle » (généralement le prochain salaire) avant de pouvoir dépenser à nouveau l’argent de cette enveloppe. Si par contre, à la fin du mois, il reste de l’argent sur l’une des enveloppes, cela signifie que l’argent a été bien géré et l’on peut réduire le budget de cette enveloppe pour augmenter celui d’une autre.
Mise en place de la méthode des enveloppes
- Établir son budget : il faut commencer par déterminer son budget mensuel total après avoir soustrait l’argent dédié à l’épargne ainsi que les dépenses fixes (loyer, factures…) qui ne se prêtent pas au paiement en espèces ;
- Définir les catégories de dépenses : il s’agit ensuite de définir les principales catégories de dépenses variables pour lesquelles on peut utiliser de l’argent liquide comme les courses, les vêtements, les sorties ou les loisirs ;
- Répartir l’argent : il faut ensuite répartir l’argent entre les différentes enveloppes avec chacune son budget dédié. Par exemple, 300 € pour l’enveloppe « Courses », 200 € pour l’enveloppe « Sorties » etc. ;
- Gérer ses dépenses : il ne reste plus qu’à utiliser l’argent de l’enveloppe correspondante pour les dépenses de chaque catégorie. Une fois l’argent épuisé, il faut attendre la prochaine rentrée d’argent pour dépenser à nouveau dans cette catégorie.
Avantages et inconvénients de la méthode des enveloppes
Tout d’abord, la méthode est extrêmement concrète et simple à mettre en place. De l’argent liquide, des enveloppes, un budget pour chaque enveloppe et c’est prêt. Ensuite, la visualisation physique de son argent diminue les risques de dépenses excessives. En revanche, la méthode des enveloppes – dans sa forme originelle tout du moins – comporte deux défauts assez contraignants. Le premier est qu’il faut avoir une somme d’argent plus ou moins conséquente sur soi en permanence, avec les contraintes de logistique et surtout de sécurité que l’on imagine.
Le deuxième, c’est que cette méthode ne permet pas de gérer les dépenses et prélèvements en ligne. Pas forcément très pratique à l’heure du tout numérique. La bonne nouvelle, c’est que Sumeria a adapté la méthode des enveloppes pour vous permettre de budgétiser tout votre argent, même celui pour les transactions en ligne, directement avec votre smartphone.
Avec les comptes budget Sumeria, vous pouvez créer autant de comptes secondaires que souhaité, les renommer, pour correspondre à tous vos postes de dépenses, et leur attribuer le montant de votre choix. Et comme pour tous les comptes Sumeria, chaque compte budget dispose de son propre IBAN (très pratique pour gérer les prélèvements, comme les factures) et vous pouvez utiliser l’argent de chacune des enveloppes directement avec la carte Sumeria, en sélectionnant le compte budget de votre choix avant le paiement. En somme, tous les bénéfices de la méthode des enveloppes mais sans avoir besoin de retirer et de manipuler de l’argent liquide.
Quel est le principe du « budget base zéro » ?
La budgétisation à base zéro a été développée dans les années 1970 par Pete Pyhrr, un ancien responsable comptable de le société Texas Instruments, célèbre notamment pour ses calculatrices. Cela ne s’invente pas. L’objectif initial du « budget base zéro » était d’aider les entreprises à réduire leurs coûts et améliorer leur rentabilité en planifiant rigoureusement, à l’avance, l’utilisation de chaque dollar. C’est donc à la base une méthode de gestion de budget professionnelle mais cette fois pour les finances du foyer.
Appliqué aux finances personnelles, l’esprit du « budget base zéro » reste le même : chaque euro de ses revenus doit avoir une mission spécifique, un rôle bien précis en début de chaque mois afin de servir vos objectifs d’épargne. On s’assure ainsi qu’il n’y a pas d’argent « flottant » qui pourrait être utilisé pour des achats non-justifiés qui pourraient mettre à mal la gestion de vos finances. Le but : faire en sorte qu’à la fin de chaque mois, l’ensemble des revenus moins celui des dépenses soit égal à zéro. Si, au cours du mois, on se rend compte que l’on va moins dépenser que prévu cela signifie que l’on peut allouer cet argent à un autre poste de dépenses.
Principes de la méthode du « budget base zéro »
Au cœur de la méthode du « budget base zéro » réside l’idée que chaque euro est attribué à une poste de dépense spécifique avant le début du mois. L’objectif est ainsi d’utiliser ses revenus de manière optimale, en évitant les dépenses inutiles.
Mise en place du « budget base zéro »
- Identifier son revenu total : il faut d’abord calculer le montant total de ses revenus après impôts, y compris le salaire, les revenus secondaires ou tout autre apport financier ;
- Lister toutes ses dépenses : comme pour les autres méthodes, on commence par les dépenses fixes (loyer, prêt, assurances) puis l’on inclue les dépenses variables (alimentation, loisirs) sans oublier d’allouer de l’argent pour l’épargne ;
- Attribuer chaque euro : les revenus disponibles doivent couvrir toutes les dépenses listées en amont jusqu’à ce que la différence entre le revenu et les dépenses soit égale à zéro ;
- Suivi et ajustement des dépenses : il faut suivre son rythme de dépenses tout au long du mois. Si l’on dépense finalement moins dans une catégorie, il suffit de réaffecter l’excédent à une autre catégorie ou à l’épargne.
Avantages et inconvénients de la méthode « budget base zéro »
Le premier avantage de la méthode « budget base zéro » est qu’elle ne laisse pas la place au doute ou à l’imprévu. En appliquant strictement cette méthode, chaque dépense est prévue en amont, anticipée. Cela permet de savoir exactement où part chaque euro, à quoi il sert et permet de ne plus se questionner sur le bien-fondé de telle ou telle dépense. Une réflexion extrêmement importante que l’on aurait peut-être pas sans cette méthode. Or, savoir faire le tri entre les dépenses dont on a réellement besoin et celles dont on peut se passer est l’une des clés pour une gestion des finances personnelles réussie.
Ensuite, elle permet d’être plus serein et d’avoir une gestion plus simple, chaque mois, de ses finances. Étant donné que l’on doit finir le mois avec une différence entre ses revenus et ses dépenses égale à zéro, chaque nouvelle période est un recommencent sur des bases claires, saines et sans surprise. Cette méthode n’empêche pas, évidemment, d’ajuster d’un mois sur l’autre en fonction de ses revenus ou de son rythme de dépenses.
Revers de la médaille : la méthode du « budget base zéro » exige une planification rigoureuse, surtout lorsque l’on débute avec cette méthode, et demande de se dégager un peu de temps chaque mois pour « préparer son budget » du mois prochain. Là où la méthode des enveloppes est une méthode de « limites souples » (on fait un peu ce que l’on veut de l’argent de chaque enveloppe tant qu’on ne dépasse pas le budget qui y est alloué), la méthode du « budget base zéro » demande plus de réflexion et de rigueur en amont pour que la différence entre revenus et dépenses soit égale à zéro.
De fait, pour les personnes aux revenus variables, la méthode peut être un peu fastidieuse à mettre en place chaque mois. Elle permet néanmoins une gestion au cordeau de ses finances, qui ne laisse pas de place à l’hésitation ou au doute lors de certains paiements. Cela en fait donc également une méthode pour mettre de l’ordre dans ses finances personnelles.