Pourquoi choisir un compte en ligne gratuit ?

Avec l’essor d’Internet et la démocratisation de smartphones toujours plus perfectionnés, l’offre en matière de services bancaires s’est largement diversifiée au fil des années. Et en plus des banques traditionnelles, sont apparus d’autres acteurs : banques en ligne, neobanques et autres fintechs.

Ces nouveaux acteurs se sont notamment démarqués en proposant un produit qui a changé la donne pour de nombreux clients : le compte courant gratuit. Quels sont les avantages d’un compte en ligne gratuit ? Comment obtenir un compte courant gratuit ? Aujourd’hui, on vous donne 6 bonnes raisons de l’adopter.

Parce que c’est logiquement moins cher

La première raison de choisir un compte courant en ligne gratuit est assez évidente : il est gratuit et permet donc de réaliser de belles économies sur l’année. Lorsque l’on veut mieux gérer son budget et mettre un peu d’argent de côté notamment, changer pour un compte en ligne gratuit est souvent la première chose à faire.

En effet, les banques traditionnelles sont encore très nombreuses à facturer des frais de tenue de compte, des frais sur les opérations courantes ou diverses cotisations pour bénéficier d’une carte bancaire. En 2024, les frais bancaires s’élèvent au global en moyenne à 225 € par an et il n’est pas rare de voir des comptes courants dans une banque traditionnelle avec un tarif compris entre 4 € et 20 € par mois (en fonction de la carte proposée avec le compte).

De plus, les comptes courants gratuits viennent souvent avec une carte de paiement qui permet de payer et de retirer de l’argent à l’étranger sans frais supplémentaires et proposent depuis longtemps les virements instantanés et gratuits. 

Enfin, l’accès à ces comptes en ligne gratuits est dans l’immense majorité des cas sans conditions de revenus ni dépôt initial même si, dans le cas d’un compte courant en ligne avec carte bancaire haut de gamme, des conditions de revenus et d’utilisation peuvent être demandées.

Heureusement, ces conditions sont peu nombreuses et clairement énoncées, les acteurs des services financiers numériques ayant fait de la simplicité et de la transparence leur premier argument de vente : un compte courant accessible à tous et pas de frais cachés. D’ailleurs, dans la plupart des cas, le découvert n’est pas autorisé. Ce qui évite d’avoir à payer des agios et autres frais d’incidents.

Parce que c’est plus rapide pour ouvrir un compte

Ouvrir un compte courant dans une banque traditionnelle est une expérience qui peut parfois être fastidieuse. Il faut prendre rendez-vous en agence avec un conseiller – très souvent pour une rencontre pendant les heures de travail -, venir avec tous les documents justificatifs, remplir des tonnes de paperasse et attendre plusieurs jours pour voir enfin son dossier traité et son compte ouvert. De plus, il faut généralement encore attendre encore quelques jours avant de recevoir sa carte de paiement.

En revanche, avec une banque en ligne, tout se fait en quelques clics, directement depuis son ordinateur. Les pièces justificatives (comme la pièce d’identité ou le justificatif de domicile) sont envoyées par email ou directement en ligne via un formulaire, sans besoin de se déplacer. La signature électronique quant à elle remplace les papiers à signer et certains établissements valident les ouvertures de compte dans un délai de 24 à 48 heures seulement. 

Chez les fintechs et certaines neobanques, c’est encore plus rapide. Tout se fait directement sur son smartphone, via l’application. L’ouverture du compte est immédiate et le compte courant gratuit prêt à l’emploi. Et pas besoin d’attendre d’avoir la carte physique en main pour commencer à utiliser le compte : il suffit de l’alimenter avec un virement, de créer une carte de paiement virtuelle et l’ajouter à son wallet – son portefeuille numérique – comme Apple Pay. 

En choisissant d’ouvrir un compte en ligne gratuit, on s’épargne les démarches administratives des banques classiques et on économise un temps précieux. 

Parce qu’il y a souvent plus de fonctionnalités

C’est le paradoxe des comptes en ligne gratuits : d’un côté, ils proposent souvent un peu moins de services bancaires classiques (comme les prêts immobiliers ou le livret A, par exemple) que les banques traditionnelles. De l’autre, les produits proposés par les banques en ligne, les neobanques et les fintechs sont bien souvent améliorés par les dernières avancées technologiques et agrémentés de nombreuses fonctionnalités innovantes.

L’ouverture de compte bien plus rapide (comme évoqué précédemment), une application mobile  avec une interface claire et intuitive, la possibilité de créer plusieurs comptes de paiements avec chacun son IBAN, de bloquer ou débloquer sa carte instantanément, des alertes en temps réel sur les transactions, le solde du compte mis à jour instantanément, des services d’investissement, des outils de suivi de budget, des graphiques de suivi des dépenses, des cagnottes en ligne ou la possibilité de faire un virement simplement avec le numéro de téléphone du destinataire (comme c’est le cas avec Sumeria)… 

Des fonctionnalités qui simplifient considérablement la gestion de son argent et que l’on ne retrouve pas chez toutes les banques classiques (et quand c’est le cas, c’est justement parce que les autres acteurs du secteur, banques en ligne, neobanques et fintechs, l’ont proposé avant).

En clair, les banques en ligne, neobanques et fintechs exploitent pleinement le potentiel des technologies numériques pour enrichir leur offre et proposer des services innovants, accessibles 24h/24 et 7j/7, depuis leur application ou leur site Internet. Exemple très concret avec la gestion du service client portée par des chatbots boostés à l’IA, l’assistance par messagerie instantanée ou encore les centres d’aide qui permettent de trouver une réponse à ses questions, en toute autonomie, à tout moment. 

Parce qu’on gère son argent en toute autonomie

Puisqu’on parle d’autonomie, c’est aussi l’un des gros avantages d’avoir un compte en ligne gratuit. En effet, contrairement aux banques traditionnelles qui imposent souvent des horaires limités et nécessitent parfois des déplacements en agence pour certaines opérations, les banques en ligne et neobanques permettent une gestion autonome de ses finances, avec tous les services accessibles depuis une application ou un espace client en ligne : consultation du solde, ouverture de compte, émission de virements, gestion de la carte bancaire, demande de prêt…

Les banques ont beau s’enorgueillir d’une excellente relation avec leurs usagers – 90 % des Français ont une bonne image de leur agence, 89 % de leur banque et 88 % de leur conseiller, selon une étude de la Fédération bancaire française réalisée par l’Ifop en février 2024 -, de plus en plus de clients, notamment les profils CSP+ bien informés sur les questions financières, apprécient de pouvoir gérer leur argent facilement, sans dépendre d’un conseiller dont ils surpassent parfois les connaissances. 

Après tout, pourquoi continuer de payer pour une prestation lorsque de nombreuses tâches qui étaient auparavant du ressort du conseiller bancaire (commander une carte, augmenter le plafond de dépenses…) sont désormais faites par les clients eux-mêmes ? Bien sûr, les comptes en ligne (gratuits ou non) ne sont pas forcément pour tout le monde : certains clients ont encore besoin d’accompagnement et de conseillers bancaires humains pour les aider à effectuer certaines opérations courantes. Mais pour les autres, le bénéfice de pouvoir gérer son argent sans dépendre de personne est un argument de poids. A fortiori lorsque le compte courant ne coûte rien ou presque.

Parce que c’est tout aussi sécurisé qu’une banque

Contrairement à certaines idées reçues, les banques en ligne, neobanques et autres fintechs sont tout aussi sûres que les banques traditionnelles. Elles sont soumises aux mêmes strictes réglementations que les banques classiques et doivent détenir un agrément officiel d’établissement de crédit délivré par la BCE – le même que celui des banques traditionnelles – pour pouvoir se définir comme banque en ligne ou neobanque. Pour les fintechs, comme Sumeria, c’est peu ou prou la même chose : elles doivent également détenir un agrément officiel (dans notre cas, celui d’établissement de monnaie électronique) pour pouvoir fournir des services de paiement. En clair, tout est on ne peut plus encadré par les plus hautes autorités de régulation.

Ensuite, l’argent des clients qui bénéficient d’un compte en ligne gratuit est également couvert par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) à hauteur de 100 000 € par client et par établissement en cas de faillite. Comme chez n’importe quelle banque traditionnelle. Chez Sumeria, c’est quasiment la même chose : l’argent est déposé sur un compte de cantonnement dans une banque qui bénéficie de la couverture du FGDR.

Enfin, comme les banques en ligne, neobanques et fintechs misent tout sur leur application mobile, elles se doivent d’être encore plus exigeantes sur les questions d’accès au compte et de protection des données personnelles. C’est pour cette raison qu’elles investissent massivement dans la cybersécurité, avec des systèmes de chiffrement de pointe pour protéger les données personnelles et les transactions, garantir la confidentialité des échanges et proposer des dispositifs robustes contre la fraude. 

De plus, elles sont obligées par la directive DSP2 de proposer des mesures de sécurité supplémentaires telles que l’authentification forte à deux facteurs, qui oblige le client à répondre à au moins deux des trois conditions suivantes :

  • un mot de passe ou un code que lui seul connaît ;
  • un appareil (téléphone mobile, carte à puce, etc) que lui seul possède ;
  • une caractéristique personnelle comme l’empreinte digitale, la reconnaissance vocale ou faciale.

Enfin, les innovations apportées par certains comptes en ligne gratuits (comme Sumeria) telles que la possibilité de paramétrer des alertes quand le seuil atteint un certain solde par exemple, de recevoir des notifications à chaque transaction, de bloquer et débloquer sa carte instantanément en un clic et de bénéficier d’un solde mis à jour en temps réel permettent de détecter rapidement toute activité suspecte. 

Parce que c’est probablement le futur de la banque

Selon une étude de la Fédération bancaire française parue en 2023, 9 % des Français se rendent plusieurs fois par mois dans leur banque. En 2007, ils étaient… 62% à le faire. C’est dire si le rapport des clients à leur banque a évolué au fil des ans. 

Des technologies de plus en plus avancées, des smartphones de plus en plus évolués, des clients qui maîtrisent mieux les questions d’argent et qui peuvent faire eux-mêmes certaines tâches autrefois chasse gardée des conseillers, des comptes en ligne gratuits et efficaces qui incitent à questionner les tarifs des banques traditionnelles… Même si l’on ne peut prédire l’avenir, il y a fort à parier que la banque de demain ira vers toujours plus de dématérialisation et de mobilité. 

D’ailleurs, chez les banques traditionnelles, la tendance est déjà à la réduction des effectifs en agence avec un nombre de salariés du secteur bancaire en baisse de 8 % entre 2011 et 2021. Une tendance qui ne devrait se poursuivre avec la présence de plus en plus forte de l’IA au sein des services bancaires.

Selon une étude IFOP – FBF publiée en février 2024 et menée sur plus de 4 000 personnes, 83 % des clients français privilégient encore la formule « agence physique et Internet » pour leur compte bancaire contre 14 % pour une approche exclusivement en ligne. Mais pour encore combien de temps ?

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