« Un projet a plus de valeur que l’argent »

Andreas Maack est un influenceur spécialisé dans la gestion des finances personnelles. Un finfluencer, comme on les appelle désormais. Sur ses comptes Instagram et TikTok, il partage ses investissements personnels et ses connaissances en éducation financière avec ses dizaines de milliers d’abonnés.

C’est également un utilisateur assidu de l’app Sumeria. Pour la gestion de ses propres finances mais aussi pour celles de ses abonnés, à qui il recommande certaines fonctionnalités de l’app dans leur routine de gestion. Nous l’avons rencontré.

« Je ne me reconnaissais pas dans ce qu’on me proposait »

Andreas a toujours été intéressé par les questions d’argent et les réseaux sociaux. Encore étudiant en école de commerce, il décide de sauter le pas et publie ses premières vidéos sur l’investissement et les finances personnelles. 

« À l’époque, il y avait d’un côté les « vendeurs de rêves » de l’investissement, qui promettaient de gagner des fortunes rapidement et, de l’autre, des mères de familles qui gèrent les finances du foyer en griffonnant sur des tableaux en papier rose avec des petites fleurs dessus. Je ne me reconnaissais pas dans ce qu’on me proposait. Alors, je me suis lancé ».

À la fin de ses études, ses vidéos rencontrent un certain engouement. Son diplôme en poche, il décide de s’y consacrer encore plus sérieusement, en parallèle de son activité d’accompagnement des entreprises sur les réseaux sociaux. Avec succès, puisque sa communauté compte désormais plus de 100 000 followers.

« Les personnes qui gèrent le mieux leur argent sont celles qui y passent le moins de temps »

Comme beaucoup de monde, Andreas a commencé à utiliser Sumeria (qui s’appelait encore Lydia à l’époque) quand il était étudiant, pour les virements entre amis et les cagnottes en ligne. Mais depuis 2 ans, il utilise l’application pour la gestion de ses finances. En particulier une fonctionnalité qui, pour lui, change totalement la donne : les enveloppes virtuelles – nos actuels comptes budget – qui permettent de compartimenter son argent en divers postes de dépenses bien définis, de leur attribuer un budget maximal ainsi qu’un intitulé. 

La routine de gestion de ses finances est simple : il perçoit ses revenus sur le compte courant de sa banque en ligne et règle tous ses prélèvements (factures, mutuelle, loyer, Netflix…). Il prélève ensuite l’argent pour ses investissements qu’il dispatche sur diverses plateformes dédiées. Enfin, il verse tout le reste sur son compte Sumeria pour ses dépenses du quotidien, réparti sur différents comptes budgets. Il en utilise très exactement cinq, de manière fixe, alimentés tous les mois : 

• Alimentation : avec un budget de 250 € par mois
• Loisirs (qui inclut aussi le shopping) : sur lequel il verse 150 € par mois
• Essence : 75 € par mois
• Animaux (il a un chien et deux chats) : à hauteur de 150 € par mois
• Hygiène (produits de beauté, coiffeur, barbier) : dont le budget est également de 50 € par mois

En plus de ces cinq comptes budget du quotidien, rigoureusement alimentés tous les mois, il en utilise trois autres pour des raisons plus spécifiques : 

• Un compte budget « Cadeaux » : pour préparer les cadeaux de Noël et qu’il commence à alimenter dès le début de l’année, en prévision ;
• Un compte budget « Impôts » : qu’il alimente pour préparer les frais liés à ses divers investissements ; 
• Un compte budget « Vacances » : qu’il alimente à l’approche de l’été et qu’il utilise en compte commun lors des vacances. C’est ce qu’il a fait la dernière fois lors d’un voyage à Bali avec des amis. Chacun avait mis 500 €, lui payait tout avec sa carte Lydia et chaque semaine, ils faisaient le point. S’il y avait besoin, tout le monde remettait 500 € et la fin des vacances, le restant a été divisé en quatre et rendu à tous les membres du compte commun.

Chaque mois, il prend le temps de répartir son argent et de faire ses virements manuellement : cela l’oblige à faire un rapide bilan de ses finances (et à faire de menus ajustements si besoin) et lui permet de toujours savoir où il en est. Cela ne lui prend que quelques minutes et, avec le temps, c’est presque devenu un plaisir. Comme il le dit lui même : « Les personnes qui gèrent le mieux leur argent sont celles qui y passent le moins de temps ». 

Des enveloppes virtuelles pour prévoir son budget et se fixer des limites 

Et heureusement. Car pour lui, faire un bilan de ses finances chaque mois est la clé d’une bonne gestion. « En France, on ne sait pas gérer son argent parce qu’on ne sait pas vraiment où il va, à quoi il sert. On suit très peu ses dépenses, on a l’impression de faire attention, de ne pas faire de folies et pourtant beaucoup se retrouvent à découvert le 20 du mois, sans trop savoir comment c’est arrivé. »

À force de coacher des gens dans cette situation, il connaît, lui, les raisons de ces fins de mois difficiles : souvent des livraisons de repas à domicile trop fréquentes, pour n’importe quelle occasion. Et, plus globalement, la possibilité d’acheter facilement à peu près tout ce que l’on veut en ligne, sans sortir de chez soi. « Les livraisons de repas, c’est un véritable fléau. J’ai déjà rencontré des personnes qui me demandaient de l’aide pour mettre de l’argent de côté car il n’y arrivaient pas. Quand je commence à éplucher leurs finances, il s’avère qu’ils dépensent en fait entre 200 et 300 € par mois en pizzas et burgers, alors qu’ils sont étudiants ou ont un petit salaire… ».

Autre problème qu’il remarque : le manque d’anticipation. « Beaucoup n’arrivent pas à mettre d’argent de côté et ne comprennent pas pourquoi. Ils pensent pourtant bien gérer leur argent parce qu’ils font un bilan de leurs finances à chaque fin de mois. Mais c’est déjà trop tard ! C’est un bilan prévisionnel, qu’il faut faire ». C’est-à-dire faire le point sur ses revenus, prévoir ses dépenses du mois, réfléchir à quoi va être consacré chaque euro et se poser la question de combien on veut mettre de côté. Et surtout pourquoi. 

« C’est pour cela que c’est génial, les enveloppes virtuelles : cela t’oblige à bien prévoir tes dépenses du mois et à te fixer des limites, à faire en sorte que tout rentre dans ton budget. Mais surtout cela t’oblige à te demander ce que tu veux faire de ton argent. Quand tu as un projet qui te fait rêver, un but à atteindre, c’est tout de suite plus facile. Et quand tu mets un nom, un but sur ton enveloppe, le projet qui te motive : les 100 € que tu viens de mettre, ce n’est plus de simplement de l’argent. C’est la destination de tes rêves, le téléphone que l’on veut absolument, le vélo dont on a besoin… »

Londres ou la pizza ?

Lorsqu’il s’occupe des finances d’un abonné, Andreas arrive en général à dégager une somme (cela peut être 100 €, 200 €, 300 €…) dès le premier mois. C’est là qu’il pose la question la plus importante, celle qui va conditionner toute la réussite de son plan d’action : « Que veux-tu faire de cet argent ? ». La plupart n’ont pas de réponse à donner car ils ne se sont jamais vraiment posé cette question. Le plus souvent, parce qu’ils pensaient qu’il était impossible de dégager un peu d’argent à la fin du mois.

« Si les gens veulent un budget « Livraison de repas », pourquoi pas ! C’est leur choix. Mais au moins, avec les enveloppes, ils ont des limites. Quand le budget de cette enveloppe est épuisé, l’argent, où le prennent-ils ? Et là, ça les fait réfléchir. Là, ils doivent prioriser. Car on n’a pas envie de piocher dans le budget prévu pour le week-end à Londres ou pour l’achat de sa première voiture pour une simple livraison de repas. Sans les enveloppes, on n’a pas réellement conscience que l’on pioche dans le budget des vacances. Forcément, quand on leur donne le choix : Londres ou le plat en livraison ? La pizza a moins bon goût. Parce qu’un projet a plus de valeur que de l’argent ».

Retrouvez toutes les informations sur les comptes budget Sumeria (nos enveloppes virtuelles) mais également le programme d’aide à l’épargne Sumeria+, qui vous aide à mettre de l’argent de côté en toute simplicité. N’hésitez pas à suivre également les bons conseils de gestion de finances personnelles d’Andreas Maack sur ses comptes Instagram et TikTok.