Qu’est-ce qu’une crypto-monnaie ?
Elles sont populaires et valent des milliards… même si on ne comprend pas toujours tout à leur jargon. Après notre petit lexique de la Bourse à l’attention des débutants, on vous parle de cryptomonnaies, de leurs sigles et leurs termes techniques. Non-ingénieurs bienvenus.
Mis à jour le 21 mai 2024
Il existe désormais deux applications mobiles. Sumeria, qui regroupe tous les services bancaires historiques de Lydia (compte courant rémunéré, carte Visa, investissement, remboursements, cagnottes…) et une autre application, simplement appelée Lydia, pour ceux qui souhaitent utiliser uniquement les remboursements entre amis et les cagnottes en ligne.
Les bases
Cryptomonnaie
Commençons par le commencement : c’est quoi une cryptomonnaie ? Pour faire simple, on dira que c’est… une monnaie. Mais numérique. Qui n’est pas imprimée sur billets. Surtout, c’est une monnaie qui s’échange directement de « pair à pair », sans passer par un organisme intermédiaire comme une banque centrale. Ce qui fait que, pour les autorités, ce ne sont pas vraiment des monnaies : elles préfèrent parler d’« actifs numériques ».
OK, pour la partie monnaie, on a la réponse. Mais pourquoi « crypto », du coup ? Et bien parce que ces monnaies numériques sont basées sur la cryptographie. Des codes et des chiffres pour cacher les informations, en gros, et ainsi permettre aux transactions d’être sécurisées.
Ensuite, pour valider les transactions et les stocker sur un grand livre de comptes électronique (les fameuses blockchains) – mais surtout pour générer ces cryptomonnaies – il « suffit » la plupart du temps de résoudre ces équations*. Que ceux qui ont fait Littéraire se rassurent : c’est l’ordinateur qui fait tout.
P2P (Peer-to-Peer ou pair à pair)
Si vous avez déjà tenté de télécharger l’intégrale de Céline Dion via BitTorrent, vous voyez déjà à peu près ce qu’est le P2P : le fait de faire transiter des données, des informations entre deux personnes/entités/appareils sans passer par un intermédiaire au milieu.
Pour les cryptos, c’est le même principe : tout repose sur un réseau d’ordinateurs – le vôtre, le nôtre, celui du voisin d’en face… il suffit d’installer le logiciel adéquat pour rentrer dans le club – où les informations vont circuler directement entre les postes sans transiter par un serveur central. C’est plus simple, plus libre, plus rapide et moins vulnérable au piratage. C’est mieux, quoi.
Blockchain
La blockchain, c’est une technologie de stockage et de transmission de données qui pourrait s’apparenter à un grand livre de comptes. Mais attention : pas n’importe quel livre de comptes. LE livre de comptes ultime : anonyme, infalsifiable, transparent, sécurisé, peu coûteux, libre de tout contrôle central et consultable par tout le monde.
Dans le cas des cryptomonnaies qui utilisent cette technologie – comme le bitcoin, par exemple – la blockchain est primordiale : elle va lister toutes les transactions faites depuis la création de la cryptomonnaie en question et ainsi prouver son authenticité. Son existence, on pourrait même dire : une cryptomonnaie n’est « réelle » et reconnue comme telle que si ses transactions depuis sa création sont inscrites, stockées et validées dans une blockchain.
Token
Pour « jeton » en français. Mais tout le monde dit « token ». Ou, de manière plus générique « cryptomonnaie » puisque ces dernières sont avant tout des tokens à la base.
Pour imager la chose, disons que le token est la pièce (au sens monétaire), la monnaie d’échange d’une cryptomonnaie, le vecteur qui permet de transférer numériquement la valeur monétaire d’une cryptomonnaie via la blockchain. Par exemple, le bitcoin est le token de la blockchain Bitcoin. Mais n’imaginez pas pouvoir en tenir un en main et le croquer façon louis d’or pour en vérifier la teneur. On est dans le numérique, ici.
On élargit un peu le débat
Bitcoin
La plus connue, la plus importante, la plus populaire des cryptomonnaies. Conçue en 2009, le bitcoin est une monnaie électronique décentralisée développée par Satoshi Nakamoto. Qui est-il ? On ne sait pas. S’agit-il d’une seule personne ou d’un groupe de développeurs activistes ? On ne sait pas non plus. S’appelle-t-il vraiment Satoshi (ou bien Michel) ? Des spécialistes étudient toujours la question.
Par contre, ce qu’on sait c’est qu’elle est la première cryptomonnaie (qui n’a pas fait un flop, comme le Digicash, la B-money ou le Bit Gold qui furent les précurseurs du bitcoin) à s’appuyer sur la technologie de la blockchain, que son cours actuel (à l’heure où nous écrivons ces lignes) est aux alentours de 39 000 € l’unité et qu’on en propose évidemment sur notre service de trading.
Altcoin
Parce qu’il n’y pas que le bitcoin dans la vie. Une altcoin, contraction de « alternative » et de « coin », désigne tout simplement les crypto-monnaies qui ne sont pas des bitcoins. Avalanche, Solana, Ethereum et consorts sont donc des altcoins. Sur notre service de trading, on en propose plus d’une centaine.
Clé privée / clé publique
Deux clés, deux suites de chiffres et de lettres, deux fonctions distinctes. D’un côté, la clé privée va servir à « signer » les transactions faites avec ses cryptomonnaies afin de prouver que l’on est bien le détenteur de ces dernières. De l’autre, la clé publique est celle que l’on transmet afin de recevoir et d’envoyer des cryptomonnaies à cette personne. Un peu comme un RIB.
Exchange
La bourse a ses stock exchanges, « places boursières » comme on dirait chez nous. Pour les cryptos, c’est « exchange » tout court et c’est là que l’on investit dans ces monnaies électroniques. Pas de Wall Street ou de Bourse de Paris Euronext : ça se passe directement sur ordinateur ou sur son smartphone, comme avec le service de trading de Sumeria qui, depuis la dernière grosse mise à jour de l’app, a droit a son propre onglet.
Pour briller dans les dîners
Satoshi
Directement inspiré du nom du « créateur » du bitcoin (celui dont on ne sait rien ou presque), le satoshi est la plus petite unité du bitcoin soit 0,00000001 BTC. Oui, ça ne fait pas beaucoup. Et pourtant, c’est bien pratique et de plus en plus utilisé, étant donné que nous sommes peu à pouvoir nous payer un bitcoin entier d’un seul coup. Au lieu de dire « Chérie, j’ai acheté 0,001 bitcoin aujourd’hui ! », dites « J’ai acheté 100 000 satoshis ! ». Vous passerez pour un nabab de l’investissement. Même si vous n’avez investi, en fait, que 37,39 € (au taux actuel). Effet garanti.
Ticker
Comme en Bourse, le ticker est l’abréviation en quelques lettres qui va vous permettre d’identifier les différentes cryptomonnaies dans les listes d’actifs numériques proposés par les exchanges (on en parlait plus haut). Bitcoin = BTC, Ethereum = ETH, Solana = SOL… Attention, tout même : tout n’est pas aussi « évident » et certaines cryptos n’ont pas le ticker qu’on aurait imaginé. Comme Cardano et son ADA ou encore Tezos et son ticker XTZ. Évitez de vous tromper au moment d’investir, vous ne seriez pas MDR.
*Il y a deux méthodes pour vérifier les transactions : la « proof of work », la plus répandue, et la « proof of stake » mais d’autres experts vous en parleront mieux que nous !