Comment éviter de payer des frais bancaires ?

Vous souhaitez réduire vos frais bancaires et mieux comprendre leur fonctionnement et leur origine ? Vous avez bien raison : c’est une excellente manière de faire des économies. Et pour s’épargner des frais bancaires, il est primordial de bien les connaître. 

Selon une étude menée sur 127 banques françaises menée par la CLCV, les frais de tenue de compte s’élèvent en moyenne à 22,68 euros par an en 2022. Mais attention, les frais de tenue de compte ne représentent que 10% en moyenne des frais bancaires. Alors quels sont les autres principaux frais bancaires auxquels nous sommes soumis ? État des lieux.

Mis à jour le 21 mai 2024

Il existe désormais deux applications mobiles. Sumeria, qui regroupe tous les services bancaires historiques de Lydia (compte courant rémunéré, carte Visa, investissement, remboursements, cagnottes…) et une autre application, simplement appelée Lydia, pour ceux qui souhaitent utiliser uniquement les remboursements entre amis et les cagnottes en ligne.

Quels sont les frais bancaires ?

C’est l’ensemble des coûts exigés par votre banque en contrepartie de la gestion au quotidien de votre compte, de la réalisation des opérations sur votre compte et de la prise en charge des incidents de paiements.

Frais de gestion, cotisations liées à l’usage (ou au non-usage) de votre carte bancaire, frais liés à certaines opérations financières (achats de titres, frais de gestion spécifiques…), frais de remplacement de votre carte bancaire ou frais d’autorisation de découvert… Même s’ils diffèrent en fonction de votre banque et de l’offre que vous avez souscrite, les frais bancaires n’en demeurent pas moins nombreux et peuvent se nicher un peu partout.

Les frais de tenue de compte

Ce sont les frais qui concernent la gestion et le fonctionnement de votre compte bancaire : domiciliation de vos fonds, accès à votre compte, fourniture d’une carte bancaire, sécurisation des opérations, lutte contre la fraude…

Dans la majorité des banques françaises, ces frais sont facturés entre 10 et 30 euros par an et sont, de loin, les plus répandus. Selon une étude de l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers, moins de 5% seulement des banques traditionnelles ne facturent pas de frais de tenue de compte. 

Les banques en ligne et neobanques quant à elles ne facturent généralement pas de frais de tenue de compte.

Les frais liés à une carte bancaire

Indissociable du compte bancaire, la carte bancaire est le moyen de paiement principal de tout compte en banque. Sans surprise, elle est également la plus grande source potentielle de frais bancaires.

  • Cotisation annuelle de carte bancaire : en moyenne 30,23 € par an.

  • Remplacement de carte : 13,39 € en moyenne et jusqu’à 37 € en moyenne en cas de procédure de remplacement d’urgence de la carte proposée par certaines banques.

  • Opposition : 15 € en moyenne et 33 € en moyenne en cas d’opposition jugée abusive.

  • Frais liés à une demande de seconde carte bancaire (pour un compte joint) : généralement 50 % du prix de la cotisation annuelle de la première carte.
  • Retraits en espèces au distributeur d’un autre établissement : cela dépend de la politique tarifaire de votre banque. Cela peut être dès le premier retrait, au bout du troisième ou du dixième et c’est en moyenne 1 € par retrait.

  • Retrait en espèces à l’étranger : en moyenne 3 € de frais fixes + entre 2 et 4 % de la somme retirée.

Les frais liés aux incidents de paiement

Ces frais concernent tout rejet par votre établissement bancaire d’un ordre de paiement par chèque, virement, prélèvement ou carte de paiement pour défaut ou insuffisance de provision sur le compte. Ils vous seront également facturés si vous êtes à découvert alors que vous n’y êtes pas autorisés.

  • Dépassement de découvert (agios) : plafonné à 8 € par opération et maximum 80 € par mois.

  • Frais de rejet de virement : plafonnés à 20 € par mois et 200 € par an.

  • Frais de rejet de chèque : plafonnés à 30 € si le montant du chèque est inférieur ou égal à 50 €. 50 € si le montant est supérieur.

Les frais liés aux virements et prélèvements

Comme leur nom l’indique, ce sont les frais occasionnés lors des virements et des prélèvements. La bonne nouvelle, c’est que ces frais sont la plupart du temps offerts.

Attention néanmoins, la plupart des banques facturent des frais si le destinataire d’un virement sortant est hors zone SEPA (36 pays incluant les 28 pays de l’UE ainsi que la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Suisse, Monaco, Saint-Marin, Andorre et le Vatican). Et là, les tarifs peuvent vite grimper avec : 

  • Une part fixe ou variable (en fonction du montant envoyé) à payer pour le virement, avec un minimum facturé qui peut aller de 10 à 25 € en moyenne.

  • Une éventuelle commission de change dans le cas d’un virement dans une autre devise que l’euro qui peut osciller entre 5 et 20 €.

Ainsi, certaines banques feront payer le prix du virement sans commission de change, d’autres factureront un faible pourcentage sur le virement mais avec une commission de change élevée mais d’autres encore feront payer 25 € le virement + 14 € de frais de change ! 

En clair, soyez vigilants si vous réalisez des virements hors-zone SEPA et épluchez les conditions tarifaires de votre banque avant d’en initier un.

Les frais liés au carnet de chèques ou au chèque de banque

Si les frais liés à l’obtention d’un carnet de chèque sont souvent gratuits, des frais peuvent être facturés dans certains cas : 

  • Frais d’envoi : 1,90 € en moyenne pour un envoi par pli simple et 7,20 € pour un recommandé.

  • Frais de refus de chèque sans provision : plafonnés à 30 € si le montant du chèque est inférieur ou égal à 50 €. 50 € si le montant est supérieur, comme évoqué plus haut.

  • Demande de chèque de banque : de 11 à 25 € même si les tarifs peuvent varier d’une agence à une autre pour une même banque.

Frais divers liés à des situations exceptionnelles

En plus de tous les frais liés à l’obtention et à l’usage de services bancaires, vous pouvez également être amenés à payer des frais un peu exceptionnels en fonction de certains évènements. Ils sont certes plus rares mais ne soyez pas étonnés si votre banque vous facture :

  • Des frais de désolidarisation d’un compte joint : en cas de séparation ou de décès d’un des titulaires d’un compte joint, l’opération est facturée entre 22 et 35 € en moyenne.

  • Frais de succession d’un compte bancaire : 128 € en moyenne
  • Frais d’inactivité : les frais facturés lorsque aucune opération n’a été initiée sur le compte en banque par son titulaire pendant les 12 derniers mois sont plafonnés à 30 € maximum par an

Quel est le montant maximum des frais bancaires ?

Pour certains frais, 8 € par opération pour un maximum de 80 € par mois. Mais tous les types de frais bancaires ne sont pas encadrés par la loi et les banques jouissent de fait d’une certaine liberté dans leur politique tarifaire. Cependant, afin de protéger les personnes en situation financière fragile, l’État encadre certains types de frais, comme les frais de découvert. Depuis 2013 et la loi de séparation et de régulation des activités bancaires, un plafonnement existe sur les frais de découvert : 

La loi n° 2013-672 du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires introduit un plafonnement des commissions d’intervention en cas de dépassement du découvert autorisé (article 52) à compter du 1er janvier 2014, pour les personnes physiques n’agissant pas pour des besoins professionnels.

« Ce plafonnement est mis en oeuvre par le décret n° 2013-931 du 17 octobre 2013, qui limite les frais à :

8 euros par opération et 80 euros par mois

4 euros par opération et 20 euros par mois pour les détenteurs d’une offre spécifique (Voir rubrique : Personnes en situation de fragilité financière) »

Il en va de même pour les incidents de paiements :

« Article D. 133-6 du code monétaire et financier

Pour les incidents de paiement autres que le rejet d’un chèque, les frais perçus par le prestataire de services de paiement du payeur au titre d’un incident ne peuvent excéder le montant de l’ordre de paiement rejeté, dans la limite d’un plafond de 20 €.

Les frais perçus par le prestataire de services de paiement du payeur à l’occasion d’un incident de paiement comprennent l’ensemble des sommes facturées par le prestataire de services de paiement du payeur au titulaire du compte, quelles que soient la dénomination et la justification de ces sommes.

Lorsque plusieurs demandes de paiement concernant la même opération de paiement ont été rejetées par le prestataire de services de paiement, le payeur peut demander le remboursement des frais perçus au titre de ces incidents au-delà du montant facturé pour le premier rejet. La preuve que ces demandes de paiement concernent la même opération de paiement est apportée par le payeur par tout moyen. »

Et pour d’autres frais également encadrés par le Code monétaire et financier. Si vous avez un doute sur le montant d’un frais qui vous est facturé – même si les banques dans leur immense majorité respectent les plafonnements mis en place – n’hésitez pas à vous y référer pour une éventuelle contestation.

Est-ce que toutes les banques facturent des frais bancaires ?

Non, pas toutes. Mais elles demandent parfois des contreparties comme l’obligation de vous servir de la carte bancaire au moins une fois par mois, ou un certain niveau de revenus mensuels.

Pour vous compiler tous ces chiffres, nous avons épluché les grilles tarifaires de dizaines de banques traditionnelles, banques en ligne et neobanques et lu autant d’articles et d’études sur le sujet.

Et nous en avons logiquement tiré des enseignements : 

  • La facturation des frais et leur montant va sensiblement varier d’une banque à une autre et peut même varier d’une agence à une autre au sein d’une même banque.

  • Vous pouvez contester (ou tout du moins négocier) la facturation de certains frais : en fonction de votre profil financier ou de votre ancienneté, votre banquier peut décider de ne pas vous faire payer tel ou tel frais de manière exceptionnelle.

Enfin, même si elles ne proposent pas certains services ou commodités (pas d’agence, pas de conseiller, impossibilité de déposer un chèque ou de l’espèce…), les banques en ligne et les neobanques apparaissent sans surprise comme les établissements bancaires qui facturent le moins de frais. 

Comment faire pour réduire les frais bancaires ?

Le moyen le plus efficace de payer moins de frais bancaires et faire des économies, c’est de bien choisir son offre bancaire et d’apprendre à gérer son budget pour ne pas dépasser les limites autorisées. Plus facile à dire qu’à faire ? Pas tant que ça, une fois qu’on a les bons conseils…et les bons outils. 

Conseil n°1 : Choisir la carte de paiement la plus adaptée à ses besoins

Oui, une belle carte dorée/argentée/noire, ça fait toujours son petit effet dans le portefeuille. Et savoir que l’on profite de plafonds de retrait et de paiement stratosphériques ainsi que d’une multitude de services, cela peut être rassurant. 

Mais il ne faut pas perdre de vue que dans la grande majorité des cas, ces cartes « haut de gamme » ont un prix qui oscille généralement entre 120 et 200 € par an et que tout le monde n’a pas forcément besoin d’une carte de crédit avec assurance décès, avance d’honoraires d’avocat à l’étranger et 20 000 € de dépenses autorisées par mois.

Faites le point tranquillement sur vos habitudes d’achats et votre rythme de dépenses et choisissez la carte qui vous correspond vraiment : pour une utilisation « normale » (payer ses factures, faire des courses, partir en voyage et se faire plaisir de temps en temps…), une carte de paiement classique fait parfaitement l’affaire et elle coûte en moyenne deux fois moins cher à l’année.

Après, il est toujours possible de bénéficier de ce genre de cartes dites « premium » à un prix plus abordable (voire gratuitement mais dans ce cas il y a souvent des conditions de revenus) en se tournant vers certaines banques en ligne et neobanques.

Conseil n°2 : Éviter les services bancaires inutiles (mais payants)

Cela rejoint un peu le point précédent mais à l’échelle de l’offre de votre compte en banque dans son ensemble : il s’agit des services supplémentaires vendus à l’unité ou via un « package » et qui vont faire grimper les prix malgré une utilité toute relative. 

Par exemple : l’assurance « moyens de paiement » régulièrement proposée par certaines banques, et qui peut coûter jusqu’à 30 € par an, n’est peut-être pas un si bon investissement que cela. Étant donné que les établissements bancaires sont tenus de rembourser les sommes détournées en cas de vol de la carte ou du chéquier (tout juste peuvent-elles facturer une franchise de 50 €), vous pouvez raisonnablement vous en passer.

De la même manière, payer un supplément pour disposer d’un crédit renouvelable à l’ouverture de son compte courant, n’est pas forcément indispensable. Là encore, étudiez bien toutes les conditions et demandez-vous si vous avez réellement besoin d’une prise en charge des frais de secours et de recherche à l’étranger ou d’une offre d’abonnement à des magazines. 

Et si vous payez déjà pour des services dont vous n’avez pas l’utilité (car inclus dans votre offre), n’hésitez pas à négocier avec votre conseiller pour faire baisser les tarifs ou, mieux, résilier ces services superflus. Même inclus dans un package, il y a toujours possibilité de trouver une solution. Au pire, résiliez le package et ne reprenez, à l’unité, que ce qui vous intéresse.

Conseil n°3 : Savoir tout ce qu’il se passe sur son compte

Si l’on paie des services pas toujours indispensables et des frais bancaires souvent superflus sans trop s’offusquer, c’est souvent pour deux raisons. La première, parce que ce sont des petites sommes. 8 € par-ci pour un pack de services dont on pourrait se passer, 1 € par là pour le retrait de trop au distributeur ce mois-ci : on se dit que ce n’est pas si grave et que ce n’est pas ça qui va nous ruiner. Sur une année, ces petites commissions peuvent néanmoins constituer une somme conséquente.

La deuxième, c’est parce que ces petites sommes ont tendance à passer sous les radars, noyées dans toutes les transactions d’un relevé de compte pas toujours très lisible et des intitulés d’opérations peu éloquents. 

Notre conseil (si votre banque et son application bancaire le permettent) : activez toutes les alarmes, alertes ou notifications par mail ou SMS et paramétrez-les pour être tenus au courant de tous les mouvements d’argent de votre compte. 

Paiements, virements, prélèvements, transferts d’argent, quand votre solde est trop bas ou que vous dépensez plus que d’habitude… Usez et abusez de tout ce qui vous permet d’avoir simplement, à tout moment, une vue d’ensemble de vos rentrées et sorties d’argent.

De la même manière, si vous avez accès à des graphiques, des tableaux, des widgets ou tout autre outil visuel qui vous permet un suivi de votre budget en un clin d’œil, n’hésitez pas à l’utiliser.

Non seulement vous éviterez les agios et autres frais de rejet de paiement mais en plus vous pourrez débusquer les frais inutiles et faire en sorte de ne plus les payer à l’avenir (en résiliant les options superflues, par exemple).

Conseil n°4 : Organiser son budget à l’avance

On l’a vu juste au-dessus : avoir une connaissance parfaite de ce qu’il se passe sur son compte en banque est un bon moyen pour payer moins de frais bancaires et de faire des économies. De la même manière, organiser son budget à l’avance est également une bonne option pour ne pas dépasser les limites et éviter les frais inutiles. Pour cela, vous avez plusieurs méthodes : 

  • La méthode du « matelas » : une méthode assez simple et courante qui consiste à avoir votre compte principal pour recevoir vos rentrées d’argent (comme votre salaire) et gérer vos dépenses avec, à côté, un compte secondaire (un compte rémunéré comme le livret A ou un simple « sous-compte ») sur lequel vous versez régulièrement une somme d’argent pour faire face en cas de coup dur. Un paiement va vous mettre à découvert ? Il suffit de transférer de l’argent depuis votre compte de secours pour éviter les agios.

  • La méthode des « enveloppes » : un procédé populaire aux États-Unis qui commence à faire des émules en France. Vous définissez précisément vos différents budgets (courses, factures, vêtements, loisirs…) ainsi que le montant que vous désirez leur allouer et chaque mois vous répartissez votre argent entre ces différentes enveloppes. Si vous avez bien calculé chaque budget, à la fin du mois, chaque enveloppe est à zéro et vos finances sont bien maîtrisées. Sinon, vous ajustez en conséquence pour le mois prochain. Outre-Atlantique, cela se pratique surtout avec l’argent liquide mais avec les bons outils, cette méthode marche également très bien avec les fonds déposés sur votre compte courant. Il suffit d’avoir la bonne application bancaire.

  • La règle du « 50/30/20 » : une méthode de gestion d’argent tirée du livre de la sénatrice Elizabeth Warren « All Your Worth: The Ultimate Lifetime Money Plan ». La règle est simple : vous divisez vos revenus en trois catégories. 50 % de vos revenus pour vos besoins (loyer, factures, alimentation…), 30 % pour vos envies (vacances, sorties, shopping…) et 20 % pour mettre de côté ou payer vos dettes. Vous dépensez l’argent ainsi organisé et à la fin du mois, si ça dépasse sur l’un des trois budgets, vous savez sur quel domaine de dépenses agir pour respecter l’équilibre et les limites de votre budget global (mettre moins d’argent de côté, changer de fournisseur pour alléger certaines factures, freiner un peu sur les sorties…)

Dans tous les cas, cela passe par une organisation, une compartimentation rigoureuse de votre argent. De fait, l’idéal est de pouvoir bénéficier d’une offre bancaire qui vous autorise à créer gratuitement et facilement des comptes secondaires et qui autorise les transferts instantanés entre comptes.

Conseil n°5 : Éviter les frais lors des retraits au distributeur

D’accord, là, c’est un plus facile à dire qu’à faire car la majorité des établissements bancaires facturent les retraits d’espèce au bout d’un certain nombre de retraits voire dès le premier retrait d’argent à un distributeur hors de leur réseau. Mais des astuces existent !

La première, c’est d’éplucher la grille tarifaire et les conditions de votre banque pour savoir exactement à combien de retraits gratuits vous avez droit avec votre carte et vous y tenir. La deuxième, plus directe, c’est évidemment d’opter pour une des banques qui ne facturent aucun retrait au distributeur. 

Pour les personnes qui affectionnent les transactions en argent liquide, c’est probablement la meilleure option. Attention néanmoins, il faudra très probablement se tourner vers une banque en ligne ou une neobanque, des établissements qui généralement n’acceptent pas, pour alimenter son compte, les dépôts… en espèces.

Enfin, il y a une troisième option selon nous (mais ça, c’est parce que nous sommes Sumeria) : apprendre à se passer de l’argent liquide pour ses transactions. C’est vrai, après tout : que ce soit pour payer en magasin (avec une carte bancaire ou le paiement mobile sans contact) ou pour payer un particulier (avec les virements instantanés et gratuits), il existe des solutions simples, pratiques et très sécurisées pour les dépenses du quotidien. Pas besoin de courir au distributeur pour acheter une baguette de pain ou rembourser un ami, votre téléphone suffit.

Conseil n°6 : Limiter les frais lors des paiements et retraits à l’étranger

Lors d’un séjour à l’étranger, les frais liés aux retraits et aux paiements peuvent presque constituer un budget dans le budget vacances. Comme nous l’avons vu plus haut, si vous voyagez en zone Euro, il ne devrait pas y avoir de problème : les frais appliqués (s’il y en a) par votre banque sont les mêmes que si vous étiez en France.

Par contre, si vous partez plus loin, hors de la zone SEPA, les banques facturent généralement des commissions supplémentaires : en général, entre 1,95 % et 3 % de la somme à chaque paiement et retrait, en plus d’une commission fixe. Bref, ça peut vite chiffrer. 

Pour éviter cela, on vous conseille  : 

  • De retirer de l’argent liquide une bonne fois, au début du séjour, au lieu de multiplier les retraits.

  • De toujours choisir « NON », lors d’un paiement ou d’un retrait d’espèces, lorsque le terminal de paiement ou le distributeur automatique vous propose d’utiliser son propre taux de conversion pour l’opération (sous peine de frais de change importants).

  • De choisir une offre bancaire qui vous autorise les paiements et retraits sans frais à l’étranger.

Avec cette dernière option, au moins, vous serez sûrs que tous les paiements et retraits se feront au taux de change réel Visa, sans frais ajoutés.

Conseil n°7 : Changer de banque

Il y a des cas où faire attention à bien gérer son budget et négocier avec son banquier ne suffira pas. Pour les frais de tenue de compte, par exemple, il n’y a qu’en passant d’une banque traditionnelle à une banque en ligne ou une neobanque que vous pourrez les éviter. Si vous estimez que vous payez encore trop de frais bancaires malgré vos efforts, c’est peut-être que votre offre n’est pas ou plus adaptée à vos besoins et qu’il est temps d’en changer.

Heureusement, l’offre bancaire s’est largement diversifiée depuis une dizaine d’années – avec l’essor des banques en ligne, neobanques et autres fintechs. Changer de banque est désormais beaucoup plus simple avec le service dit « de mobilité bancaire » proposé gratuitement par tous les établissements bancaires.

Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de vous en occuper, votre future banque sera ravie de faire les démarches à votre place pour domicilier tous vos virements et prélèvements récurrents sur votre nouveau compte et procéder à la fermeture de l’ancien.

En passant chez Sumeria, par exemple, vous pouvez bénéficier de services sans frais ni commissions et de nombreuses fonctionnalités innovantes pour mieux gérer votre budget. En effet, avec Sumeria : 

  • Les virements sont instantanés et gratuits par défaut 
  • Les paiements et retraits sans frais à l’étranger, même en dehors de la zone SEPA

  • Les cagnottes sont sans commissions et vous dépensez l’argent récolté comme vous le souhaitez

  • Chez Sumeria, pas de découvert autorisé donc pas d’agios

Et côté fonctionnalités, vous profitez :

  • Des comptes « budget » pour répartir votre argent comme vous le souhaitez, en plusieurs budgets bien définis et ainsi mieux maîtriser vos dépenses.

  • De graphiques pour suivre votre rythme de dépenses et mieux respecter le budget que l’on s’est fixé

  • De la possibilité de modifier le libellé de toutes vos transactions pour mieux les visualiser dans votre historique et les retrouver aisément via le champ de recherche

  • D’alertes sur toutes vos opérations pour toujours savoir ce qu’il se passe sur votre compte…

Et tout ça, sans oublier le compte courant rémunéré Sumeria et sa carte de paiement qui permet de bénéficier des comptes communs pour les couples, la colocation ou les vacances entre amis, ouverts en un instant et sans paperasse à signer, des cartes de paiement éphémères pour les achats en ligne ou encore un compte d’investissement.