Une histoire de montagnes russes … ou plutôt chinoises et américaines

Mis à jour le 21 mai 2024

Il existe désormais deux applications mobiles. Sumeria, qui regroupe tous les services bancaires historiques de Lydia (compte courant rémunéré, carte Visa, investissement, remboursements, cagnottes…) et une autre application, simplement appelée Lydia, pour ceux qui souhaitent utiliser uniquement les remboursements entre amis et les cagnottes en ligne.

2020 n’est décidément pas une année comme les autres !

Cela avait bien commencé avec l’annonce, en janvier, d’une levée de fonds série B de 40 millions d’euros menée par le géant Tencent, propriétaire de WeChat Pay, le leader mondial des super-applications financières et du paiement mobile avec plus d’1 milliard d’utilisateurs. Leur point de départ ? Les échanges d’argent entre particuliers…

Et puis il y a eu la pandémie : 4 mois de confinement, 1 mois de couvre-feu, l’annulation de presque tous les événements sociaux ou culturels. En résumé tout ce qu’il fallait pour faire de cette année une catastrophe pour Lydia.

Heureusement cela n’a pas suffit à enrayer la belle dynamique de croissance et 2020 est finalement l’année où nous avons eu le plus de nouveaux utilisateurs de toute l’histoire de l’entreprise. Mieux encore, nous avons réalisé 2 fois plus de transactions cette année qu’en 2019.

Il faut dire que ces confinements surprises, s’ils ont eu beaucoup d’effets négatifs, ont aussi accéléré l’adoption, par l’ensemble de la population française, du paiement sans contact, des achats en ligne, du click&collect et au global des services financiers dématérialisés. C’était le sens de l’histoire, mais cela aurait pris 10 ans quand il aura fallu seulement 6 mois de COVID-19 pour changer à jamais nos vieilles habitudes.

Toutes les évolutions de Lydia depuis 18 mois, pour muer d’une application centrée sur le paiement entre amis à une application qui concentre autour d’un compte courant innovant un ensemble de services financiers du quotidien, ont payé.
Vous ne vous y êtes pas trompé en adoptant en grand nombre ces nouvelles fonctionnalités qui ont porté la croissance de l’entreprise en 2020.

Être au bon endroit, au bon moment, avec la bonne solution c’est un peu toute l’histoire de Lydia.

S’il y a bien une autre entreprise connue au niveau mondial pour avoir créé le marché du paiement moderne entre particuliers, c’est la société américaine Venmo (et son application éponyme). Elle a depuis elle aussi énormément évolué et conquis plus de 60 millions d’américains à qui elle fournit carte, comptes, crédit, etc. On peut dire qu’elle est en train de devenir la super-app américaine des services financiers.

WeChat Pay et Venmo ont agi comme de puissants modèles pour nous au fil des années et nous leur avons souvent été comparés dans la presse anglophone. 

En février 2014, le journaliste Romain Dillet titrait son premier article sur Lydia pour Techcrunch “Lydia Is A Fee-Free Payment App That’s Like Venmo For France

En septembre 2019, le journaliste Oliver Crowcroft titrait son article pour Sifted “On the path to profitability with Lydia, France’s Venmo

Evidemment, cela n’a pas manqué d’attiser la curiosité des équipes de Venmo qui se sont mises à leur tour à suivre Lydia de près.

La vie fait bien les choses et, en juillet 2020, Amit Jhawar, le patron de Venmo, a décidé de quitter l’entreprise pour devenir Venture Partner chez Accel, l’un des fonds d’investissement les plus prestigieux de la planète. De ceux qui ont fait la légende de la Silicon Valley en soutenant depuis 35 ans les entreprises les plus emblématiques de la tech, de Facebook à Spotify en passant par Slack et … Venmo.

Amit y a retrouvé Luca Bocchio et Cherry Miao qui avaient déjà un œil attentif aux progrès de Lydia et une conviction très positive sur l’avenir de l’entreprise.

Il n’en fallait pas plus pour arriver à ce premier échange vidéo du 2 juillet 2020 lors duquel l’équipe d’Accel nous a dit  

we would love to find a way to invest in Lydia now

S’il y a bien des choses à éviter de faire, c’est bouder son plaisir ou insulter sa chance. 

La perspective d’ajouter toute cette expérience et cette puissance de feu aux ressources déjà enviables de Lydia était tout bonnement irrésistible.

A partir de là tout s’est emballé.

Deux mois d’intenses discussions à bâtons rompus, quelques jours de négociation pour optimiser les détails, deux semaines de due diligence, deux mois de juridique et d’administratif et voilà.

Lydia lève 72 millions d’euros supplémentaires en extension de sa série B, faisant de celle-ci le plus gros tour de financement jamais réalisé par un fintech en France avec 112 millions d’euros.

Les principaux investisseurs existants de l’entreprise ont participé eux aussi activement à cette opération, nous prouvant une fois de plus leur confiance et leur soutien sans faille à la vision et à l’exécution de l’entreprise.

Amit Jhawar rejoint le board de Lydia et une nouvelle page de l’histoire peut commencer.

L’année de Lydia se termine donc en fanfare et le meilleur reste à venir.